Kubilai Khan investigations
Poko Dance - solo, duo, trio 2001\r\n15 représentations\r\nTournée : France - Espagne - Suisse\r\n\r\nDepuis le début, Kubilaï Khan Investigations rêve du groupe, d''une identité plurielle, d''un espace sans frontières poétiques et ethniques. Le plateau est pensé comme un lieu d''échanges et de rencontres où se côtoient la danse, l''acrobatie, la musique... Afin de continuer d''inventer des jeux, des tissages… le principe des petites formes permet une liberté à chaque créateur tout en s''inscrivant dans un projet de groupe, des créations dans des petits lieux autonomes, intimes et propres à l''univers de chacun. POKO, en langue Hopi (tribu indienne des hauts plateaux d''Arizona) veut dire animal qui rend service à l''homme. POKO est un chien Totem, animal protecteur du clan. Son esprit nous accompagne afin de réenchanter le monde.
Solo
Notre imagination se complaît à l’idée d’un Totem en exil, d’un Totem qui exige obscurément des mythologies, des tribus, des incantations, et peut être même des sacrifices ; raison de plus pour y rêver dans le crépuscule incertain. J.L. BORGES\r\nAu commencement, il y a le noyau, la tribu, ceux qui ont fait que nous sommes là : «les Ancêtres», ces gens qui peuplent nos mémoires et à qui nous devons d’être là. Il y a aussi cette résistance à ce caractère inconnu, à ce sang mêlé, à ces histoires que nous inventons pour mieux les traverser ; un besoin d’interroger sans cesse.\r\nFaire et défaire notre vie. Question d’identité. Question de survie. Faire parler les frontières «fantômes», «intérieures» que nous osons parfois franchir ou qui continue à nous hanter. Ecouter les morts. Ecouter les vivants. Ecouter la terre.\r\nAvec Cynthia Phung-Ngoc & Takumi Fukushima
Duo
C’est la continuité d’une danse créée pour une vidéo. Jouée dans un décor naturel, l’œil de la caméra, proche des corps et instinctive, a permis un jeu sur la proximité et la circulation. Afin de retranscrire cette danse sur scène, nous avons choisi de créer un univers intime et circulaire.\r\nC’est une danse sur la douceur violente des rapports à deux, une danse d’accroche qui nécessite le regard intime du spectateur. C’est le contraste d’un bonheur. La face cachée de l’autre. Ils dressent ensemble le poing vers le ciel, en protégeant cette zone extrêmement fragile qui se consume comme le feu d’une broussaille dans un désert aride.\r\nAvec Cynthia PHUNG-NGOC et Dimitri JOURDE
Trio
Trois hommes différents dans leurs corps et leurs origines. Ils inventent une danse mêlant Breakdance, Capoiera, acrobatie et danse contemporaine. Ils marchent ensemble. Tout les sépare. Tout les rassemble. De commun, ils ont des cicatrices qu'ils portent comme des éléphants sans défenses. La cour les invite à former des cercles, et à les briser en créant des lignes de fuite et de dissidence. Dans ce lieu sans nom, la musique des platines leur permet de porter un regard sur le monde qui les entourent, et de créer des règles d''ordre et de désobéissance. C'est un jeu d''enfant, un jeu d''équilibre et de virtuosité ; un défi d''être ensemble.\r\nAvec Dimitri JOURDE, Stéphane PODEVIN & Mathieu PRAWERMAN
Distribution : Chorégraphie et interprétation - Takumi Fukushima, Dimitri Jourde, Cynthia Phung Ngoc, Stéphane Podevin, Mathieu Prawerman\r\nCréation lumière et scénographie : Ivan Mathis \r\nDirection technique : Pierre Vigna\r\n\r\nCoproductions : Kubilaï Khan investigations, CNCDC Châteauvallon, Centre Chorégraphique national d''Orléans, Le Carreau - Scène nationale de Forbach, Centre régional des arts du cirque de Cherbourg & et la Villette.
 
Calendrier
6/5/2003 Le Salmanazar, Epernay